Accueil > Témoignages > Camille... au Pays des Merveilles
Haute comme 3 pommes, Camille est un mélange de Nathalie (la petite fille de bande dessinée qui rêve de faire le tour du monde) et de Yakari (vous savez, le jeune indien courageux qui comprend et parle le langage des animaux). C’est pour ça qu’elle a choisi de venir se faire former auprès de Objectif Sciences International (OSI).
Après une licence en biologie, c’est un master d’éthologie, qui vient clôturer sa scolarité, et il était temps !! Elle commençait à en avoir ras la casquette des bancs de l’école. Ce qui l’intéresse et la motive ? Les études sur le terrain, l’apport de l’éthologie dans la conservation des espèces in-situ, et la protection de la biodiversité dans son ensemble ; bref, tout ce que l’on trouve à OSI.
Le goût du voyage utile l’a conduit à participer à l’expédition au Kirghizstan « Sur les traces de la Panthère des neiges », du programme « OSI PANTHERA » de l’ONG Objectif Sciences International. C’était en 2010, et c’était ses premiers pas chez Objectif Sciences International. En 2012, elle devient encadrante sur cette expédition. En parallèle, elle enchaîne les stages et les voyages. Et puis, elle a commencé à se faire une raison : elle ne changerait pas le monde toute seule... mais si chacun apporte sa pierre à l’édifice alors tout devient possible ! Son nouveau but dans la vie ? Rendre, à son échelle, le monde un peu meilleur chaque jour, en se levant chaque matin pour faire un travail passionnant dans lequel elle s’épanouit. C’est pourquoi, à l’âge de 23 ans, elle s’engage dans Objectif Sciences International en devenant Educatrice Scientifique Professionnelle dans le cadre d’un séjour de suivi de l’Ours à Cheval qui été créé 2 ans plus tôt, dans les Pyrénées, par Anne OUVRARD, Responsable du Programme OSI PANTHERA.
Camille est persuadée qu’un voyage ne se mesure pas forcément aux kilomètres parcourus, mais plutôt aux personnes rencontrées. Au-delà de la recherche scientifique, il est nécessaire de sensibiliser le public à la protection de cette richesse biologique tout autour de nous. En effet, il s’avère peu efficace de réintroduire des chevaux de Przewalski en Mongolie, ou plus proche de nous des lynx dans les Vosges, si la population et les activités humaines à l’origine de son extinction sont enclines à réitérer les mêmes erreurs et maladresses. Pour Camille, la cohabitation, entre l’être humain et l’animal, ne se résume pas à créer des zones réservées aux animaux tandis que d’autres sont réservées aux humains. La cohabitation, c’est vivre ensemble, sur un même espace, en partageant les mêmes ressources. Il faut apprendre – ou ré-apprendre - à vivre ensemble, afin qu’au lieu de s’observer les uns les autres, on observe, ensemble dans une même direction, celle de l’avenir de la planète et de la biodiversité. Dans le cas de l’Ours brun des Pyrénées, le challenge de la cohabitation Homme-Animal est grand ! C’est un défi qu’elle relève : sensibiliser les gens à la présence de ce grand mammifère ! Et l’Ours n’est qu’une porte d’entrée … une petite porte d’entrée qui ouvre sur un autre monde, comme chez Alice au Pays des merveilles, un monde bien plus vaste, sauvage, complexe et mystérieux : le monde de la Nature.
Un monde de Nature cher aux éducateurs d’OSI, car tous les séjours de Recherche Participative organisés par l’ONG, même les plus techniques, même les séjours en informatique, ou en physique fondamentale, sont organisé en lien avec la Nature.
Et c’est dans ce monde-là, dans son ensemble, que Camille aimerait conduire les enfants et les adultes qui viennent participer et se rendre utile en apprenant par la pratique sur les Expéditions et les Séjours d’Objectif Sciences International. Elle est persuadée que les choses que l’on connait et que l’on comprend, on a plus envie de les protéger. Alors elle compte bien essayer de transmettre ses connaissances et sa passion aux personnes qui croiseront sa route. Cavalière, c’est à cheval qu’elle mènera les participants d’Objectif Sciences International au cœur des Pyrénées cet été !. Les randonnées, qu’elles soient à cheval ou à pied, Sur les traces de l’Ours ou du Blaireau, au soleil ou sous la pluie, permettent une immersion dans la nature et un bol d’air pur, dont on a tous grand besoin !