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Vous êtes un organisme scientifique, une institution culturelle, un organisme à but non lucratif d’éducation aux sciences ou de sensibilisation à la nature, un gouvernement, vous désirez créer ou développer un projet de Sciences Participatives.
Sur cette plateforme, vous pouvez solliciter :
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- (situation en 2017 : 1’000+ personnes présentes dans plus de 30 pays)
- (situation en 2022 : 1’250+ dans plus de 40 pays)
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Tous les ans, ce site web :
- est visité par plus de 50’000 visiteurs par an
- génère plus de 1’000 candidatures par an
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- Les membres du réseau existant d’Educateurs et d’Educatrices Scientifiques dans le monde peuvent directement prendre contact avec vous,
- Les nouveaux candidat-e-s reçoivent la formation initiale à la Pédagogie des Sciences par le Projet Appliqué de Sciences Participatives (PARTICIPATION AUX FRAIS - Frais de participation, selon votre préférence, à votre charge, à la charge des candidats, ou porté conjointement par votre organisme et par les candidats)
- Puis sont informés et formés sur votre projet :
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Pourquoi ce Service ?
L’ONG Objectif Sciences International est une plateforme entièrement placée à votre service. Aussitôt que vous désirez tirer l’outil OSI à votre profit
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Ne pas confondre rentable et profitable. Profitable consiste a générer du profit tandis que rentable consiste a équilibrer le budget d’un projet pour qu’il soit réalisable sans qu’il n’y ait de déficit.
, vous pouvez devenir membre constituant de l’ONG, et vous participez donc activement à sa direction stratégique, lors de la convention nationale annuelle (octobre-novembre) et de l’AG internationale annuelle (décembre).
Votre présence à la direction de l’ONG est facultative, vous pouvez décider de ne faire que tirer profit
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Ne pas confondre rentable et profitable. Profitable consiste a générer du profit tandis que rentable consiste a équilibrer le budget d’un projet pour qu’il soit réalisable sans qu’il n’y ait de déficit.
de ces services, mais vous êtes bien évidemment fortement sollicité à prendre la direction de l’ONG aux côté de ses autres membres constituants.
Pour en savoir plus sur Objectif Sciences International, visitez le site institutionnel d’OSI.
Par ailleurs, l’ONG Objectif Sciences International est chargée de l’organisation à l’ONU de la Conférence Internationale Annuelle sur la Recherche Participative, les Sciences Citoyennes, le CrowdInnovation et les FabLabs au service de la Paix et des Objectifs du Développement Durable qui est la réunion permanente annuelle des acteurs des Sciences Participatives, au niveau mondial.
Interview de M. Thomas EGLI par le Magazine Stratégos #73 - transformations durables
L’avenir du voyage participatif
Pouvez-vous vous présenter et nous présenter la genèse d’OSI (Objectif Sciences International) ?
J’ai créé l’association à 17 ans car, à l’époque, je souhaitais pouvoir mener des recherches réelles. Nous avons donc créé ce qui est aujourd’hui appelé la recherche participative et rapidement, à partir de 1995, nous avons commencé à organiser des séjours et voyages d’éducation aux sciences par la pratique sur des projets concrets. C’est en 2004 que nous avons étudié les possibilités d’inclure des projets de recherche réelle dans ces voyages et que nous avons créé des voyages scientifiques tels que décrits aujourd’hui dans le monde.
Ce ne sont pas uniquement des voyages comme chez d’autres opérateurs avec un guide scientifique ou des voyages initiatiques ou solidaires comme ceux proposés par certaines associations dans les domaines qui touchent la nature et les animaux. C’est vraiment un mélange de tout cela à la fois et en plus de ce qui permet d’arriver à un niveau de recherche suffisant. Effectivement, nous garantissons le socle minimum vital pour qu’un voyage se passe bien mais parce qu’il y a des encadrants scientifiques, nous sommes capables de mener de la recherche réelle, tant sur le plan pédagogique et didactique, que sur le plan technique et méthodologique.
Quant à OSI, c’est une association devenue une ONG internationale qui est maintenant reconnue par l’ONU et dont les recherches réelles entrent dans des programmes internationaux comme le projet Panthera pour la panthère des neiges.
Mes activités recouvrent d’une part OSI mais également l’organisation du Forum de Genève qui a lieu tous les ans en décembre à l’ONU. On y héberge la conférence annuelle internationale du tourisme responsable pour le développement durable au cours de laquelle il y a des partages de pratiques entre les porteurs de projets. Le tourisme change de forme, de format, de visage et les scientifiques interviennent pour mettre en exergue un certain nombre de tenants et aboutissants du tourisme. L’objectif du Forum de Genève est de faire se rencontrer des acteurs qui ne le feraient pas en temps normal - ONG et autres acteurs du tourisme - et d’en sortir des projets communs.
Je m’occupe également d’une conférence à l’UNESCO sur les politiques gouvernementales des sciences citoyennes comme outil à disposition des gouvernements. Les sciences citoyennes permettent aux citoyens de monter en compétences et également d’être intégrés à la cause. De ce fait, à la sortie du résultat de la recherche scientifique, le gouvernement y gagne car les citoyens qu’il aurait fallu mobiliser pour la cause sont déjà sensibilisés car ils ont mené la recherche.
Avez-vous des exemples de séjours pour illustrer ces recherches scientifiques ?
En 2005, l’année pilote sur les Recherches Participatives en Séjours et Voyages Scientifiques, des jeunes de 13 ans étaient sur un séjour « La Composition des Planètes » qui combinait une approche géologique et astronomie. Ils ont travaillé sur la compréhension de la planète Mars à partir des formations géologiques qui étaient sur la Terre. Ils récupéraient des données et se sont focalisés sur une parcelle de Mars qui n’avait pas encore été documentée. Ils ont envoyé leurs données à la NASA qui coordonnait la cartographie. Maintenant, sur les cartes de Mars de la NASA il y a des cratères qui portent les noms donnés par ces ados.
En 2006, nous avons lancé des recherches sur une expédition sur les traces de la panthère des neiges en Asie Centrale. Cela fait désormais 16 ans (2022) que nous travaillons là-bas et nous avons des citoyens qui partent sur un voyage difficile avec un effet de développement personnel certain. Au début, lorsque nous avons décidé de maintenir ce projet coûte que coûte, nous n’avions pas encore réellement conscience de sa valeur. Après plusieurs années, des laboratoires au Canada ou en France nous ont dit que nous étions les seuls au monde à avoir de telles données pour cette population. Ça a une valeur inestimable et ça démontre l’utilité de faire de la recherche réelle avec des non-chercheurs dans le cadre d’un acte engagé par un citoyen.
Avez-vous développé un positionnement de niche ?
Il y a forcément une contrainte liée au prix car, contrairement à un voyage normal, il va y avoir une coordination entre les encadrants du point de vue scientifique, en plus d’une coordination sur un voyage classique. Il y a aussi énormément de préparation supplémentaire et de travaux dans le cadre de l’analyse. Mais si on arrive à former les professionnels qui encadrent les voyages déjà existants à l’encadrement scientifique, ça évite de devoir rajouter un coût lié à la formation scientifique.
Mais finalement, ce n’est pas le plus limitant car soit la clientèle a les moyens mais ce n’est clairement pas ce dont elle a envie, soit elle n’a pas les moyens et il existe de très nombreuses solutions pour débloquer des financements, notamment pour les jeunes, à qui le voyage peut ne revenir à presque rien, tandis qu’il est déduit des impôts pour les voyages adultes comme pour les enfants ou les adolescents, car ces séjours produisent des résultats directement utiles au développement durable.
Au final, ces voyages reviennent donc moins chers que des séjours classiques, aussi bien pour les enfants/Ados que pour les adultes, alors que l’expérience fournie dépasse de loin toutes les limites de l’imagination !
Constatez-vous un engouement pour ces types de séjours ?
Oui et de plus en plus. Pendant la période Covid, nos voyages ont explosé et cette année (2022) nous allons faire +10 % de croissance alors qu’il y a une très forte concurrence que nous n’avions pas les années précédentes. Les personnes qui s’intéressent à ces sujets et y sont sensibles sont de plus en plus nombreuses. Uniquement sur les voyages individuels nous faisons partir chaque année plus de 1’000 personnes.
Et comment arrivez-vous à capter et attirer des voyageurs ?
Nous avons une newsletter qui permet d’informer notre public, certains arrivent par les réseaux identifiés, spécialisés, d’autres par les associations de parents d’enfants surdoués, d’enfants de chercheurs tandis que certains parents partent eux-mêmes sur ce type de voyage. Finalement, nous avons un tiers d’adultes/familles, un tiers d’adolescents et un tiers d’enfants.
Comment les scientifiques ont-ils reçu le développement de cette nouvelle forme de tourisme ?
C’est un peu le paradoxe des créateurs qui arrivent avant l’engouement : nous avons été violemment critiqués parce que nous faisions des recherches réelles lors des voyages pour enfants et adultes. Ça a été un choc pour la communauté scientifique. Mais parmi eux, il y en a un certain nombre qui se sont passionnés pour ce que nous faisions, qui sont venus lors de séjours pour voir comment cela se passait tandis que d’autres ne prenaient pas le temps de se renseigner ou pensaient que c’était une hérésie de faire de la recherche sans être chercheur, même encadré par des gens compétents et autour d’un projet.
Encore aujourd’hui (2022) il y a à peu près la moitié des directeurs de recherche qui sont pour et l’autre moitié contre mais ceux-là n’ont plus tellement d’arguments. Surtout, les sciences citoyennes ont montré qu’elles étaient complémentaires à celles des chercheurs car elles partaient sur des terrains différents.
Pouvons-nous parler d’un engouement autour du tourisme scientifique par les professionnels du tourisme ?
Complètement ! Nous avons plusieurs types de demandes : des tour-opérateurs nous demandent des interventions sur leurs voyages, d’autres nous demandent un parcours un peu plus complet pour leurs voyages et nous avons également ceux qui souhaitent créer un projet de voyage en tant que tel. Ponant, par exemple, cherche à développer des croisières scientifiques.
Le tourisme scientifique est-il synonyme de tourisme durable ?
A partir du moment où le voyage est participatif, sur la dimension durable, il y a vraiment quelque chose à faire car on répond à une volonté de la clientèle.
Les voyageurs ont besoin d’un prestataire pour quelque chose qu’ils ne peuvent faire seuls, donc le voyage participatif a de l’avenir et c’est d’autant plus intéressant qu’il permet de résoudre des problématiques liées au tourisme de masse, à la relation aux habitants locaux, etc. A partir du moment où il y a une viabilité économique pour les opérateurs de voyage et un intérêt des lieux touristiques pour ces types de voyages, il y a de l’avenir.
En plus, dans le domaine scientifique, il y a toujours des gens qui se passionnent pour le sujet : des enfants pour les cailloux ou les dinosaures, des adultes qui ont toujours rêvé de voir des bonobos, des requins-baleines… ils vont donc être attirés par le voyage scientifique sans pour autant être scientifiques mais simplement passionnés et le voyage scientifique va répondre à leur recherche. Leur voyage pourra les amener à avoir un autre regard sur les sciences et sur leurs propres capacités et ils reviendront différents chez eux.
Quelques mots sur le salon Terra Scientifica que vous organisez en mars prochain ?
L’idée du Salon Terra Scientifique est de proposer un panel le plus complet possible aux voyageurs de la manière dont ils peuvent partir en sciences et s’émerveiller pendant ces quelques jours grâce aux conférences ou aux aventuriers qui seront présents. L’idée est d’aller plus loin et de proposer une forme de voyage différente auprès des entreprises, des CE, des services RH ou incentives ou encore de proposer des voyages scientifiques aux enfants.
Nous allons aussi chercher des exposants différents, des associations qui font déjà des voyages scolaires sur le thème de l’eau, des volcans, des organisations mais aussi des prescripteurs et le but est de les faire se rencontrer.
Pour les exposants, l’objectif de ce salon est de donner naissance à de nouveaux projets en amenant un laboratoire à rencontrer un agent de voyage ou une association et créer de nouveaux catalogues de voyages.
Interview de Thomas Egli, fondateur d’Objectif Sciences International, sur l’intérêt des sciences participatives pour un gouvernement dans le cadre de ses politiques gouvernementales.
Bonjour, M. Egli. Pouvez-vous expliquer ce que sont les sciences participatives et en quoi elles peuvent être bénéfiques pour un gouvernement ?
Bonjour. Les sciences participatives sont une approche qui permet au public de contribuer activement à la recherche scientifique. Cela peut inclure la collecte de données, l’observation de la nature, ou encore la participation à des projets de recherche. Pour un gouvernement, les sciences participatives offrent une opportunité précieuse d’engager la société civile dans la collecte d’informations scientifiques pertinentes pour la formulation de politiques, tout en montant en capacité les citoyens impliqués.
Quels sont les avantages spécifiques pour un gouvernement d’intégrer des données provenant de sciences participatives dans ses politiques gouvernementales ?
L’intégration de données de sciences participatives peut enrichir la base de connaissances des gouvernements. Elle permet d’obtenir des données à grande échelle, en temps réel, et souvent à moindre coût. Ces données peuvent éclairer la prise de décision en offrant une compréhension plus précise des enjeux, de l’environnement, de la biodiversité, etc.
Au delà de ça, les citoyens qui ont été monté en capacités, non seulement sont capables d’être des leaders d’opinion au travers de la société, mais en plus, sont en mesure de contribuer ensuite aux décisions qui doivent être prises par leurs élus locaux ou régionaux. Ces élus locaux augmentent ainsi leur capacité de discernement dans leurs choix, et les effets pervers de certaines décisions politiques, diminuent, les projets sont plus à même de correspondre aux événements auxquels sont et seront confrontés les populations et leurs représentants.
Pouvez-vous donner un exemple concret où les sciences participatives ont eu un impact sur une politique gouvernementale ?
Certainement. En France, par exemple, le programme Vigie-Nature, qui engage des citoyens dans l’observation de la faune et de la flore, a fourni des données cruciales pour la conservation de la biodiversité. Ces données ont influencé les politiques de protection de la nature et de gestion des espaces naturels. Les dirigeants de Vigie-Nature ont envoyés et envoient leur personnel se faire former sur les formations naturalistes mises en place par le Programme OSI BIODIVERSITA de l’ONG Objectif Sciences International, afin de récupérer la compétences techniques offerte par OSI aux autres acteurs des Sciences Participatives.
Comment pouvez-vous garantir la qualité et la fiabilité des données collectées par des participants non experts ?
La qualité des données est une préoccupation importante. Les projets de sciences participatives sont généralement conçus avec des protocoles stricts et des mécanismes de vérification. De plus, les participants reçoivent une formation et des outils pour s’assurer que leurs observations sont précises et fiables.
Quels sont les défis potentiels auxquels un gouvernement pourrait être confronté en utilisant des données de sciences participatives dans ses politiques ?
Ca peut inclure la coordination des efforts, l’assurance de la cohérence des données, en passant par la gestion de la participation du public. Il est important de garantir la protection des données personnelles et de gérer les attentes des participants quant à l’impact de leurs contributions, ou leur vécu sur la mission, si par exemple identifier des bourdons, demande en même temps de se protéger des moustiques (rires).
Avantages des Sciences Participatives pour les Gouvernements : Interview de M. Thomas EGLI, Fondateur d’Objectif Sciences International, par la Télévision Nationale Suisse.
Comment les gouvernements peuvent-ils encourager la participation du public aux sciences participatives ?
Les gouvernements peuvent promouvoir la participation en fournissant un soutien financier, en collaborant avec des organisations de sciences participatives, en développant des campagnes de sensibilisation, et en reconnaissant l’importance des contributions du public. Depuis quelques années, les Ministères de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur de certains pays, se mettent à émettre des appels à projet pour distribuer des financements de Recherches Participatives. De même les Ministères de l’Education Nationale de ces mêmes pays s’intéressent de plus en plus à former leurs enseignant-e-s pour qu’à terme l’intégralité du programme scolaire soit enseigné non plus sous la forme de cours, mais entièrement par la pédagogie de projet. Or les Sciences Participatives sont on format idéal pour réussir cela, et tant qu’à faire, autant que ces projets soient au service de questions à résoudre. En réalisant un projet der recherche réelle en biodiversité ou en astronomie, un enseignant sera en mesure de former ses élèves à l’orthographe ou la grammaire, sans aucun cours, avec des résultats de 10 à 20 fois supérieurs et meilleurs qu’avec un cours, pour moins d’efforts de la part de l’enseignant. Des études ont déjà prouvés ces dernières années. Non seulement Objectif Sciences International peut apporter son soutien dans ces 2 domaines dont je viens de parler, mais en plus cette ONG maintenant reconnue par l’ONU depuis plus de 10 ans, est en capacité d’installer des Groupes Locaux dans les pays intéressés, afin de générer une activité éducative et solidaire qui soit viable et autonome sur le plan économique, et par là créer des emplois nouveaux à travers tout le pays, alors même que cela générera autant de nouveaux projets de Sciences Citoyennes à caractère Participatif.
Existe-t-il des domaines particuliers où les sciences participatives sont particulièrement pertinentes pour les gouvernements ?
Les sciences participatives peuvent être pertinentes dans de nombreux domaines, mais elles sont souvent utilisées dans la surveillance de l’environnement, la gestion de la biodiversité, la santé publique, et la planification urbaine, entre autres. Toutefois il n’y a aucune limite aux domaines techniques et sociaux qui peuvent être abordés, c’est uniquement une question de format de mise en oeuvre.
Comment les résultats des sciences participatives sont-ils généralement intégrés dans les politiques gouvernementales ?
Les résultats sont généralement communiqués aux décideurs politiques sous forme de rapports ou de recommandations. Ils peuvent influencer la prise de décision, la réglementation, ou encore la mise en œuvre de programmes gouvernementaux. Ils font parfois l’objet de création de nouvelles sociétés, associations, entreprises, qui prolonge les découvertes par des solutions mises en oeuvre. Cela peut aussi donner lieu à la création d’un Parc naturel intégré, qui permet à la fois de développer l’économie sur les lieux, tout en augmentant la biodiversité de ce même endroit par exemple. Au final, les citoyens qui ont été formés et motivés par le projet de Sciences Participatives, peuvent continuer leur aventure humaine en changeant de métier, ou en démarrant dans la vie active par un métier utile et écologique !
Quels sont les projets de sciences participatives d’Objectif Sciences International qui ont eu un impact significatif sur les politiques gouvernementales ?
En Suisse, le suivi de l’évolution de la biodiversité en fonction du retour du loup, permet d’alimenter les décideurs locaux, les acteurs économiques, et les gouvernements cantonal et fédéral en informations précieuses, alors que ce sont des enfants de 7 à 18 ans qui ont identifié les plus de 2’000 espèces inventoriées, dans le cadre de vacances en pleine nature et amusantes ! Plus loin, au Kyrgystan, le Gouvernement prend en compte les données récoltées par des simples citoyens qui aiment la montagne, pour mieux protéger la Panthère des Neiges, depuis plus de 15 ans (l’ONG OSI suit la Panthère des Neiges avec les volontaires inscrits à ses voyages depuis 206). Plus près de nous, en France, les données récoltées et utilisées vont des sites de dinosaures et de paléontologie jusqu’aux forêts sensibles, en passant des espèces dites invasives ou des espères rares et protégées. A titre d’exemple, des enfants de 7 ans sont auteur d’un article publié en revue scientifiques avec comité de relecture, suite à leur découverte d’une espèce de lézard, dans la Drôme provençale. Le Préfet a été informé par ces mêmes enfants, dans le cadre d’un courrier officiel qu’ils ont rédigé dans le cadre de leur camp de vacances. Une colonie de vacances très originale n’est ce pas ! Et pourtant accessible absolument à toutes et à tous, et à tous les revenus, sur laquelle on s’amuse. C’est vraiment passionant.
En conclusion, quel conseil donneriez-vous aux gouvernements qui envisagent d’intégrer les sciences participatives dans leurs politiques ?
Mon conseil serait de reconnaître la valeur des sciences participatives comme un moyen d’engager la société civile et d’améliorer la base de données scientifiques. Cela peut se faire par la publication de note conceptuelle interministérielle, par la création d’un dispositif de soutien, par la signature d’une charte avec les acteurs concernés dans le pays... Il est essentiel d’établir des partenariats solides avec des organisations expérimentées dans ce domaine et de promouvoir la transparence et l’accessibilité des données pour des politiques gouvernementales plus informées et efficaces. Bien évidemment il est possible de nous demander des conseils à ce sujet, c’est avec grand plaisir que l’on accompagne les services publics qui sont en demande d’accompagnement dans ce domaine.