Accueil > Ressources > PROS : Créez votre propre équipe de Sciences Participatives
Vous êtes un organisme scientifique, une institution culturelle, un organisme à but non lucratif d’éducation aux sciences ou de sensibilisation à la nature, un gouvernement, vous désirez créer ou développer un projet de Sciences Participatives.
Sur cette plateforme, vous pouvez solliciter :
- le réseau existant d’Educateurs et d’Educatrices Scientifiques dans le monde (situation en 2017 : plus de 1’000 présents dans plus de 30 pays),
- de nouvelles personnes, qui peuvent décider de devenir Educateur ou d’Educatrice Scientifique pour vous rejoindre à cette occasion.
Tous les ans, ce site web :
- est visité par plus de 50’000 visiteurs par an
- génère plus de 1’000 candidatures par an
Votre Recrutement
- Publiez votre ou vos annonces de recrutement (GRATUIT)
- Recevez les candidatures directement dans votre boîte électronique (GRATUIT)
- Les membres du réseau existant d’Educateurs et d’Educatrices Scientifiques dans le monde peuvent directement prendre contact avec vous,
- Les nouveaux candidat-e-s reçoivent la formation initiale à la Pédagogie des Sciences par le Projet Appliqué de Sciences Participatives (PARTICIPATION AUX FRAIS - Frais de participation, selon votre préférence, à votre charge, à la charge des candidats, ou porté conjointement par votre organisme et par les candidats)
- Puis sont informés et formés sur votre projet :
- par vos soins,
- ou par nos soins, selon votre préférence.
Pour publier une Offre d’Emploi, merci de :
Hotline
Nous sommes à votre entière disposition à ces coordonnées.
Pourquoi ce Service ?
L’ONG Objectif Sciences International est une plateforme entièrement placée à votre service. Aussitôt que vous désirez tirer l’outil OSI à votre profit
rentable
rentables
profitable
profitables
profit
Ne pas confondre rentable et profitable. Profitable consiste a générer du profit tandis que rentable consiste a équilibrer le budget d’un projet pour qu’il soit réalisable sans qu’il n’y ait de déficit.
, vous pouvez devenir membre constituant de l’ONG, et vous participez donc activement à sa direction stratégique, lors de la convention nationale annuelle (octobre-novembre) et de l’AG internationale annuelle (décembre).
Votre présence à la direction de l’ONG est facultative, vous pouvez décider de ne faire que tirer profit
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Ne pas confondre rentable et profitable. Profitable consiste a générer du profit tandis que rentable consiste a équilibrer le budget d’un projet pour qu’il soit réalisable sans qu’il n’y ait de déficit.
de ces services, mais vous êtes bien évidemment fortement sollicité à prendre la direction de l’ONG aux côté de ses autres membres constituants.
Pour en savoir plus sur Objectif Sciences International, visitez le site institutionnel d’OSI.
Par ailleurs, l’ONG Objectif Sciences International est chargée de l’organisation à l’ONU de la Conférence Internationale Annuelle sur la Recherche Participative, les Sciences Citoyennes, le CrowdInnovation et les FabLabs au service de la Paix et des Objectifs du Développement Durable qui est la réunion permanente annuelle des acteurs des Sciences Participatives, au niveau mondial.
Interview de M. Thomas EGLI par le Magazine Stratégos #73 - transformations durables
L’avenir du voyage participatif
Pouvez-vous vous présenter et nous présenter la genèse d’OSI (Objectif Sciences International) ?
J’ai créé l’association à 17 ans car, à l’époque, je souhaitais pouvoir mener des recherches réelles. Nous avons donc créé ce qui est aujourd’hui appelé la recherche participative et rapidement, à partir de 1995, nous avons commencé à organiser des séjours et voyages d’éducation aux sciences par la pratique sur des projets concrets. C’est en 2004 que nous avons étudié les possibilités d’inclure des projets de recherche réelle dans ces voyages et que nous avons créé des voyages scientifiques tels que décrits aujourd’hui dans le monde.
Ce ne sont pas uniquement des voyages comme chez d’autres opérateurs avec un guide scientifique ou des voyages initiatiques ou solidaires comme ceux proposés par certaines associations dans les domaines qui touchent la nature et les animaux. C’est vraiment un mélange de tout cela à la fois et en plus de ce qui permet d’arriver à un niveau de recherche suffisant. Effectivement, nous garantissons le socle minimum vital pour qu’un voyage se passe bien mais parce qu’il y a des encadrants scientifiques, nous sommes capables de mener de la recherche réelle, tant sur le plan pédagogique et didactique, que sur le plan technique et méthodologique.
Quant à OSI, c’est une association devenue une ONG internationale qui est maintenant reconnue par l’ONU et dont les recherches réelles entrent dans des programmes internationaux comme le projet Panthera pour la panthère des neiges.
Mes activités recouvrent d’une part OSI mais également l’organisation du Forum de Genève qui a lieu tous les ans en décembre à l’ONU. On y héberge la conférence annuelle internationale du tourisme responsable pour le développement durable au cours de laquelle il y a des partages de pratiques entre les porteurs de projets. Le tourisme change de forme, de format, de visage et les scientifiques interviennent pour mettre en exergue un certain nombre de tenants et aboutissants du tourisme. L’objectif du Forum de Genève est de faire se rencontrer des acteurs qui ne le feraient pas en temps normal - ONG et autres acteurs du tourisme - et d’en sortir des projets communs.
Je m’occupe également d’une conférence à l’UNESCO sur les politiques gouvernementales des sciences citoyennes comme outil à disposition des gouvernements. Les sciences citoyennes permettent aux citoyens de monter en compétences et également d’être intégrés à la cause. De ce fait, à la sortie du résultat de la recherche scientifique, le gouvernement y gagne car les citoyens qu’il aurait fallu mobiliser pour la cause sont déjà sensibilisés car ils ont mené la recherche.
Avez-vous des exemples de séjours pour illustrer ces recherches scientifiques ?
En 2005, l’année pilote sur les Recherches Participatives en Séjours et Voyages Scientifiques, des jeunes de 13 ans étaient sur un séjour « La Composition des Planètes » qui combinait une approche géologique et astronomie. Ils ont travaillé sur la compréhension de la planète Mars à partir des formations géologiques qui étaient sur la Terre. Ils récupéraient des données et se sont focalisés sur une parcelle de Mars qui n’avait pas encore été documentée. Ils ont envoyé leurs données à la NASA qui coordonnait la cartographie. Maintenant, sur les cartes de Mars de la NASA il y a des cratères qui portent les noms donnés par ces ados.
En 2006, nous avons lancé des recherches sur une expédition sur les traces de la panthère des neiges en Asie Centrale. Cela fait désormais 16 ans (2022) que nous travaillons là-bas et nous avons des citoyens qui partent sur un voyage difficile avec un effet de développement passionnel certain. Au début, lorsque nous avons décidé de maintenir ce projet coûte que coûte, nous n’avions pas encore réellement conscience de sa valeur. Après plusieurs années, des laboratoires au Canada ou en France nous ont dit que nous étions les seuls au monde à avoir de telles données pour cette population. Ça a une valeur inestimable et ça démontre l’utilité de faire de la recherche réelle avec des non-chercheurs dans le cadre d’un acte engagé par un citoyen.
Avez-vous développé un positionnement de niche ?
Il y a forcément une contrainte liée au prix car, contrairement à un voyage normal, il va y avoir une coordination entre les encadrants du point de vue scientifique, en plus d’une coordination sur un voyage classique. Il y a aussi énormément de préparation supplémentaire et de travaux dans le cadre de l’analyse. Mais si on arrive à former les professionnels qui encadrent les voyages déjà existants à l’encadrement scientifique, ça évite de devoir rajouter un coût lié à la formation scientifique.
Mais finalement, ce n’est pas le plus limitant car soit la clientèle a les moyens mais ce n’est clairement pas ce dont elle a envie, soit elle n’a pas les moyens et il existe de très nombreuses solutions pour débloquer des financements, notamment pour les jeunes, à qui le voyage peut ne revenir à presque rien, tandis qu’il est déduit des impôts pour les voyages adultes comme pour les enfants ou les adolescents, car ces séjours produisent des résultats directement utiles au développement durable.
Au final, ces voyages reviennent donc moins chers que des séjours classiques, aussi bien pour les enfants/Ados que pour les adultes, alors que l’expérience fournie dépasse de loin toutes les limites de l’imagination !
Constatez-vous un engouement pour ces types de séjours ?
Oui et de plus en plus. Pendant la période Covid, nos voyages ont explosé et cette année (2022) nous allons faire +10 % de croissance alors qu’il y a une très forte concurrence que nous n’avions pas les années précédentes. Les personnes qui s’intéressent à ces sujets et y sont sensibles sont de plus en plus nombreuses. Uniquement sur les voyages individuels nous faisons partir chaque année plus de 1’000 personnes.
Et comment arrivez-vous à capter et attirer des voyageurs ?
Nous avons une newsletter qui permet d’informer notre public, certains arrivent par les réseaux identifiés, spécialisés, d’autres par les associations de parents d’enfants surdoués, d’enfants de chercheurs tandis que certains parents partent eux-mêmes sur ce type de voyage. Finalement, nous avons un tiers d’adultes/familles, un tiers d’adolescents et un tiers d’enfants.
Comment les scientifiques ont-ils reçu le développement de cette nouvelle forme de tourisme ?
C’est un peu le paradoxe des créateurs qui arrivent avant l’engouement : nous avons été violemment critiqués parce que nous faisions des recherches réelles lors des voyages pour enfants et adultes. Ça a été un choc pour la communauté scientifique. Mais parmi eux, il y en a un certain nombre qui se sont passionnés pour ce que nous faisions, qui sont venus lors de séjours pour voir comment cela se passait tandis que d’autres ne prenaient pas le temps de se renseigner ou pensaient que c’était une hérésie de faire de la recherche sans être chercheur, même encadré par des gens compétents et autour d’un projet.
Encore aujourd’hui (2022) il y a à peu près la moitié des directeurs de recherche qui sont pour et l’autre moitié contre mais ceux-là n’ont plus tellement d’arguments. Surtout, les sciences citoyennes ont montré qu’elles étaient complémentaires à celles des chercheurs car elles partaient sur des terrains différents.
Pouvons-nous parler d’un engouement autour du tourisme scientifique par les professionnels du tourisme ?
Complètement ! Nous avons plusieurs types de demandes : des tour-opérateurs nous demandent des interventions sur leurs voyages, d’autres nous demandent un parcours un peu plus complet pour leurs voyages et nous avons également ceux qui souhaitent créer un projet de voyage en tant que tel. Ponant, par exemple, cherche à développer des croisières scientifiques.
Le tourisme scientifique est-il synonyme de tourisme durable ?
A partir du moment où le voyage est participatif, sur la dimension durable, il y a vraiment quelque chose à faire car on répond à une volonté de la clientèle.
Les voyageurs ont besoin d’un prestataire pour quelque chose qu’ils ne peuvent faire seuls, donc le voyage participatif a de l’avenir et c’est d’autant plus intéressant qu’il permet de résoudre des problématiques liées au tourisme de masse, à la relation aux habitants locaux, etc. A partir du moment où il y a une viabilité économique pour les opérateurs de voyage et un intérêt des lieux touristiques pour ces types de voyages, il y a de l’avenir.
En plus, dans le domaine scientifique, il y a toujours des gens qui se passionnent pour le sujet : des enfants pour les cailloux ou les dinosaures, des adultes qui ont toujours rêvé de voir des bonobos, des requins-baleines… ils vont donc être attirés par le voyage scientifique sans pour autant être scientifiques mais simplement passionnés et le voyage scientifique va répondre à leur recherche. Leur voyage pourra les amener à avoir un autre regard sur les sciences et sur leurs propres capacités et ils reviendront différents chez eux.
Quelques mots sur le salon Terra Scientifica que vous organisez en mars prochain ?
L’idée du Salon Terra Scientifique est de proposer un panel le plus complet possible aux voyageurs de la manière dont ils peuvent partir en sciences et s’émerveiller pendant ces quelques jours grâce aux conférences ou aux aventuriers qui seront présents. L’idée est d’aller plus loin et de proposer une forme de voyage différente auprès des entreprises, des CE, des services RH ou incentives ou encore de proposer des voyages scientifiques aux enfants.
Nous allons aussi chercher des exposants différents, des associations qui font déjà des voyages scolaires sur le thème de l’eau, des volcans, des organisations mais aussi des prescripteurs et le but est de les faire se rencontrer.
Pour les exposants, l’objectif de ce salon est de donner naissance à de nouveaux projets en amenant un laboratoire à rencontrer un agent de voyage ou une association et créer de nouveaux catalogues de voyages.